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La transformation digitale au coeur des préoccupations des entreprises selon Julien Foussard

Une récente étude a révélé que 54% des entreprises françaises souhaitaient accélérer leur transformation numérique.

Ce chiffre révèle une prise de conscience de la part des TPE/PME dans les avantages représentés par le digital, notamment après la crise liée au contexte sanitaire.

L’incertitude quant au futur économique et sanitaire étant grandissante, plusieurs entreprises prennent les devants selon Julien Foussard.

Julien Foussard souligne un élan de volonté de la part des entreprises

Pendant la période de confinement liée au coronavirus, les entreprises se sont rendues compte du caractère indispensable des outils numériques.

Ceux-ci ont permis de maintenir le lien, d’établir la communication et le dialogue entre collaborateurs, partenaires et fournisseurs et de continuer à travailler malgré la distance.

Toutefois, un nombre très important de structures se sont retrouvées confrontées à des lacunes en matière d’outils mais également de formation relève Julien Foussard.

Les entreprises souhaitent désormais anticiper et utiliser davantage les outils technologiques et digitaux pour leur avenir.

Julien Foussard souligne ainsi que 54% des entreprises françaises ont déclaré vouloir augmenter leur budget en matière de transformation numérique.

Ce chiffre marque un essor de la volonté des entreprises françaises. À l’échelle mondiale, 70% des entreprises ont déclaré souhaiter maintenir leur effort de dépenses à ce niveau voire même être prêtes à investir davantage. Seulement 19% des répondants ont annoncé souhaiter diminuer leur budget consacré à la transformation numérique.
Par ailleurs, Julien Foussard dresse un constat étonnant puisqu’il apparaît que les domaines rencontrant un retard important en matière de transformation digitale sont aujourd’hui les plus enclins à investir à ce niveau. À titre d’exemple, le secteur du bâtiment comprend 75% de répondants prêts à investir cette année, suivi par les technologies de l’information (58%) et le secteur industriel (55%).

Toutefois, certains secteurs sont en retrait : c’est le cas de l’énergie (37%), des services publics ainsi que des services de distribution (35%).

Julien Foussard souligne une difficulté majeure pour les entreprises qui sont confrontées à un dilemme : la volonté d’investir envers le numérique considéré comme un levier pour une sortie de crise et la nécessité de diminuer leur budget en raison du contexte économique.

Les raisons pour faire un effort d’investissement en la matière sont pourtant nombreuses.

Julien Foussard considère que le digital représente un retour sur investissement majeur

La volonté d’utilisation et de formation aux outils numériques est également éprouvée par les collaborateurs des entreprises puisque 60% des sondés regrettent que leur entreprise n’investissent pas suffisamment dans cette direction.

Julien Foussard note ainsi que les salariés français sont friands de tester les nouvelles technologies de manière à comprendre ce que leur utilisation pourrait changer dans leur façon de s’organiser et de travailler.

Selon eux, le succès de la mise en oeuvre de la transformation digitale au sein d’une entreprise ne peut être atteint qu’à la réunion de deux conditions : le soutien des managers en ce sens dès le début du projet (39%) la définition d’objectifs pragmatiques et clairs (44%) ainsi qu’une technologie performante (43%).

Par ailleurs, Julien Foussard souligne que les nouvelles technologies et leur utilisation vont jouer un rôle primordial au niveau de l’attractivité d’une entreprise ainsi que du recrutement. Les entreprises refusant d’enclencher leur transformation digitale sont vouées à disparaître d’ici les cinq prochaines années, si elles ne changent pas leurs habitudes et n’attirent pas de nouveaux talents.

Le retour sur investissement de la transformation digitale doit ainsi être évalué judicieusement.

Pour conclure, Julien Foussard note toutefois que les entreprises françaises sont plus frileuses que la moyenne mondiale (selon l’étude réalisée sur la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Australie et les pays nordiques).