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Actualités Tech et startup

Julien Foussard revient sur les différentes étapes pour organiser une levée de fonds

En tant qu’investisseur, entrepreneur et spécialiste de la tech, Julien Foussard est un habitué des levées de fond.

Il nous décrit aujourd’hui les étapes indispensables à connaître afin d’organiser une levée de fonds.

La levée de fonds étant un moment long pouvant aller de neuf mois à un an, il est nécessaire avant de s’y engager de connaître les différentes étapes à franchir.

Julien Foussard insiste sur l’importance de la préparation

Julien Foussard nous rappelle en premier lieu que le plus important dans l’organisation d’une levée de fonds est la préparation.

Le contact avec les investisseurs n’est pas à prendre à la légère et nécessite de connaître un certain nombre de pré-requis. En premier lieu, veillez à votre présentation, sur le fond et dans la forme. Votre site internet doit par exemple être mis à jour, de même que vos différents documents doivent être travaillés.
Plusieurs documents sont indispensables dans la préparation rappelle Julien Foussard.

En premier lieu, l’executive summary qui constitue le résumé du dossier qui permettra de présenter le projet aux investisseurs et d’en évaluer la crédibilité et le potentiel. Par ailleurs, votre « pitch » ou diaporama de présentation doit avoir été préparé à l’oral de manière à ce que vous soyez certain d’être suffisamment convaincant et percutant. Le business plan est un fichier qui vous permettra de donner une présentation détaillée du projet et des tableaux d’états financiers. Enfin, Julien Foussard rappelle qu’il est indispensable que vous prépariez la « due diligence », autrement dit l’ensemble des documents annexes qui permettront de vérifier votre situation ou celle de votre entreprise.

Julien Foussard souligne également qu’il est important d’être entouré des bonnes personnes, et dans le cas d’une levée de fonds, d’experts en la matière qui sauront vous conseiller et vous accompagner. Pensez également à disposer de références clients qui pourraient être contactés.

Une fois la préparation faite, vous entrez ensuite dans la phase d’approche.

Les étapes décrites par Julien Foussard

Bien cibler les investisseurs : les conseils de Julien Foussard

La rencontre avec les investisseurs se déroule selon plusieurs étapes.

En premier lieu, il est indispensable d’établir la liste des « cibles » avec lesquelles vous souhaitez entrer en contact. Cette liste va être établie selon les critères qui les définissent ainsi que le stade de développement de l’entreprise. Pour vous préparer à cela il est nécessaire d’être au fait des secteurs d’intérêt et des stades de maturité des entreprises dans lesquels ils ont l’habitude d’investir.

Une fois la liste des investisseurs définie, l’executive summary doit être envoyé aux investisseurs sélectionnés et le business plan aux investisseurs ayant marqué un intérêt significatif pour votre projet.

Julien Foussard vous conseille par ailleurs de présenter votre projet devant des investisseurs lors d’événements dédiés.

Enfin, l’organisation de réunions individuelles pourra être proposée aux investisseurs qui souhaitent vous rencontrer plus personnellement. Julien Foussard souligne que le premier rendez-vous peut être dans la majorité des cas décisif voire éliminatoire et qu’il est en ce sens indispensable d’y être totalement préparé.

Une fois le premier rendez-vous réussi, vous entrez alors dans une nouvelle phase d’analyse et d’approfondissement.

Julien Foussard vous recommande alors de bien préparer les rendez-vous qui suivent.

Les négociations financières et juridiques analysées par Julien Foussard

Julien Foussard commence par rappeler qu’en cas de décision favorable de la part de l’investisseur d’entrer dans des négociations plus fines, une lettre d’intention est rédigée.
C’est à travers ce document que les conditions de son intervention sont précisées : valorisation de l’entreprise, conditions juridiques et financières sont énoncées.

À la suite des négociations financières et juridiques, le closing a lieu. Il s’agit du moment où le financement est concrétisé par l’investisseur à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire réunie. C’est à cette occasion qu’est signé un pacte d’actionnaires qui les officialise en tant qu « associés/actionnaires » de la société.

En conclusion, Julien Foussard rappelle les différentes étapes d’organisation d’une levée de fonds. Pour la première étape, la préparation des documents et du pitch nécessite trois mois. La rencontre et les échanges sur le projet s’étendent sur une durée de trois à six mois. Enfin, la négociation et la finalisation de l’ensemble du process implique une durée de trois à cinq mois.

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Actualités Digital

Comment le digital a fait évoluer le recrutement : Julien Foussard nous répond

La transformation digitale fait partie des enjeux des entreprises depuis de nombreuses années. Le secteur RH est l’un des plus touchés par ces transformations souligne Julien Foussard.

Les méthodes de recrutement et les façons de postuler ont été profondément modifiées à l’ère digitale.

Julien Foussard revient aujourd’hui sur les évolutions du secteur, suite à l’introduction du digital.

Julien Foussard aborde les enjeux du recrutement à l’ère du digital

Julien Foussard commence par revenir sur le lien particulier entre le digital et le recrutement.

Les derniers chiffres révélés par les études à ce sujet sont sans appel : le secteur a du s’adapter aux usages les plus communs des candidats et à l’introduction de nouveaux outils et de nouvelles façons d’appréhender leur candidature.

Le digital est devenu incontournable dans la recherche d’emploi : les sites internet d’emploi sont utilisés par 96% des candidats et par 91% des recruteurs. Les réseaux professionnels sont eux davantage utilisés par les entreprises (à 73%) que par les candidats qui ne sont utilisés que par 53% d’entre eux.

Par ailleurs, au-delà des plateformes utilisées, ce sont les outils en eux-mêmes qui évoluent. Julien Foussard souligne que le téléphone est de plus en plus plébiscité dans la recherche d’emploi. Il existe toutefois un certain décalage entre les pratiques et les attentes des candidats et celles de leurs employeurs : 80% des candidats utilisent leur téléphone mobile pour consulter les offres d’emploi tandis que seulement 60% des entreprises bénéficient d’un site web ou d’une application.

De plus, les réseaux sociaux, sites internet et profils sur le net permettent désormais d’obtenir des informations sur les personnes avant même de les rencontrer.

Dans la perspective d’un recrutement ou d’une embauche, cette technique est prégnante : il apparaît que 82% des candidats cherchent des informations sur les entreprises avant de postuler tandis que 83% se renseignent sur les candidats avant de les convoquer à un entretien.

Julien Foussard souligne que cette technique est de plus en plus développée à travers des plateformes telles que Glassdoor.

Au-delà des premières prises de contact entre candidat et employeur permises par les réseaux sociaux, Julien Foussard note également que le digital a un rôle à jouer au sein de la stratégie de recrutement en elle-même.

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L’apport du digital pour le recrutement analysé par Julien Foussard

Julien Foussard revient sur la stratégie permise par le digital 

Le digital peut apporter de nombreux avantages aux ressources humaines. Julien Foussard souligne en effet plusieurs effets par l’introduction de nouveaux outils et processus au sein des RH.

En premier lieu, Julien Foussard note que par l’introduction du digital en leur sein, les processus RH peuvent être automatisés et la performance améliorée. La digitalisation des processus peut également être un moyen de protéger les données.

Par ailleurs, l’introduction du digital au sein des ressources humaines peut être un moyen de valoriser les données et d’améliorer l’expérience des collaborateurs.
En effet, la mise en place d’une expérience collaborateur au sein des entreprises fait partie des grands défis que devront mettre en place les ressources humaines dans les années à venir.
Julien Foussard revient en effet sur ce nouveau thème en vogue au sein des entreprises.

En référence au concept « d’expérience client » qui plaçait le client au coeur des décisions, « l’expérience collaborateur » désigne l’ensemble des expériences vécues par un salarié de la signature de son contrat jusqu’à son départ.

L’idée est de satisfaire le collaborateur au maximum, de s’assurer de sa satisfaction et de son épanouissement afin d’en faire un véritable ambassadeur et promoteur de l’entreprise.
En étant motivé et épanoui, le collaborateur sera par ailleurs plus performant, productif et efficace à son travail.

Le digital peut ainsi dans ce but aider à améliorer l’expérience collaborateur et à permettre au salarié d’être davantage engagé sur ses projets.

Les outils numériques peuvent être un moyen d’accroître le dialogue entre les salariés, de mieux répartir les tâches de travail et l’organisation interne au sein d’une entreprise.

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Actualités Tech et startup

Julien Foussard analyse le succès des licornes françaises

Julien Foussard nous redonne en premier lieu la définition d’une licorne : pour rappel il s’agit d’une startup valorisée à un milliard de dollars.
La croissance des licornes peut être très importante au point de parvenir à des levées de fonds de plusieurs millions d’euros (ou de dollars) en un tour de table.
Les licornes s’assurent ainsi d’un développement pérenne selon Julien Foussard. Le spécialiste de la tech rappelle toutefois qu’une fois entrée en bourse ou rachetée, l’entreprise ne peut plus être considérée comme une licorne.

Julien Foussard revient aujourd’hui dans cet article sur les licornes françaises.

Julien Foussard aborde les objectifs des licornes

Julien Foussard commence par aborder les objectifs des licornes afin d’en comprendre les objectifs et les enjeux.

De manière générale, la première caractéristique d’une licorne est d’être parvenue à doubler tous les ans sur cinq années son chiffre d’affaires.

Au bout de sept années d’activités, la startup doit avoir atteint les 100 millions de chiffre d’affaires.

Le nombre de licornes dans le monde s’élève à environ 300 avec une répartition notamment orientée sur la Chine et les Etats-Unis.

Quelques licornes sont issues du marché français et opèrent dans des secteurs très divers : mobilité, santé, hébergement et musique.

En effet, il apparaît que Deezer, OVH, Doctolib et Blablacar sont toutes françaises.

La licorne la plus importante dans le monde est Toutiao dont l’évaluation est estimée à 75 milliards de dollars. Cette plateforme de contenus se situe juste avant Uber (USA) et Didi Chuxing (Chine).

Julien Foussard rappelle par ailleurs que le mot « licorne » a été inventé par Aileen Lee, spécialisé en capital risque. Il avait alors conduit une étude selon laquelle moins de 0,1% des entreprises dans lesquelles investissaient les fonds d’investissement obtenaient une valorisation supérieure à un milliard de dollars. La rareté de ce type d’entreprise a conduit Aileen Lee à choisir ce thème pour les définir.

Initialement, quatre critères devaient être remplis pour faire d’une entreprise une « unicorn » : être américaine, être en lien avec les nouvelles technologies, être récente (moins de dix ans d’existence) et être valorisée à plus d’un milliard de dollars.

Le classement de la France dans ce domaine pourrait être meilleur : la France ne se situe qu’à la onzième place tandis que le Royaume-Uni et l’Allemagne se placent devant.

Par ailleurs, depuis décembre 2019, la France s’est dotée d’une nouvelle licorne : il s’agit de l’entreprise Daitaku, spécialisée dans le traitement des données.
Valorisée à 1,4 milliard de dollars, la startup a connu une évolution considérable suite à l’entrée de Google au sein de son capital.

Julien Foussard revient sur le succès de la licorne Daitaku

Julien Foussard revient sur l’histoire de Daitaku : fondée en 2013 à Paris, la startup est spécialisée dans le traitement des données, du big data et de l’intelligence artificielle.

L’objectif de l’entreprise est de permettre aux novices du traitement des données de s’en saisir afin de procéder à des analyses.

Julien Foussard rappelle que plusieurs freins psychologiques persistent dans les entreprises quand on évoque le sujet de la data et du traitement des données. Daitaku souhaite ainsi lever ces obstacles et inciter les entreprises à s’emparer des nouvelles technologies et outils.

Afin d’attirer le plus grand nombre d’entreprises possible, Daitaku a fait progresser et évoluer son produit afin qu’il soit compris par le plus grand nombre de personnes possible.

Daitaku affirme qu’il est indispensable que chacun possède la bonne compréhension des outils et s’en empare.

L’intérêt des entreprises pour l’intelligence artificielle est de plus en plus importante, y compris dans les secteurs traditionnels. Daitaku possède comme clients de grands groupes à l’image de General Electric ou de Unilever, qui ont de grandes ambitions en lien avec le secteur du big data.

Pour son développement personnel, Daitaku possède elle aussi d’importantes ambitions : multiplier par deux ses revenus en 2020 et obtenir un chiffre d’affaire de plus d’un milliard de dollars.

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Actualités Digital

Matérialiser la transformation digitale au sein des entreprises : Julien Foussard nous donne ses conseils

La transformation digitale est un sujet plus que jamais en vogue. Suite au confinement imposé par  le contexte sanitaire, les entreprises se sont rendues compte de la valeur des nouvelles technologies permettant la communication et le travail à distance notamment.

Julien Foussard note que l’instauration de la transformation digitale au sein d’une entreprise entraîne des changements aux niveaux de la relation client, de l’attitude face aux marchés ainsi qu’aux processus.

Toutefois, chaque entreprise est unique et il est pour cela indispensable d’adapter la mise en oeuvre de la transformation digitale.

Julien Foussard nous explique aujourd’hui comment matérialiser la transformation digitale au sein des entreprises.

Julien Foussard appelle à prendre en compte les spécificités de chaque entreprise

Julien Foussard souligne en premier lieu que les entreprises sont loin d’être égalitaires face à l’utilisation des outils digitaux et des nouvelles technologies. Si la crise sanitaire et économique va probablement marquer une accélération de la mutation des entreprises vers le numérique, Julien Foussard rappelle qu’il y a quelques années à peine, près de 90% des entreprises ne considéraient pas la transformation digitale comme une priorité stratégique.

Ce chiffre explique également que près de la moitié des entreprises ne possédaient pas de vision stratégique quant à cette transformation et n’avaient pas mis en place d’outils adaptés.

Face à ce constat, Julien Foussard incite les entreprises à se décloisonner et à être davantage connectées.

Selon le spécialiste de la tech et des start-up, les PME auraient tout à gagner en s’adaptant aux innovations : en se modifiant de l’intérieur et en entraînant une mutation profonde de leurs procédés, organisations et méthodes de travail, les entreprises agiraient sur leur rapport à l’extérieur.

En effet, Julien Foussard considère que la priorité des entreprises doit être l’amélioration de leur relation client : proximité et réactivité doivent être les nouveaux maîtres mots.
Depuis plusieurs années déjà, le client est de plus en plus exigeant et ses attentes de plus en plus importantes. Les outils permis par le digital doivent permettre de reconsidérer le lien avec le client, plus que jamais informé. Le numérique doit ainsi apparaître comme un outil d’aide à la décision qui doit orienter les choix faits par l’entreprise.
Outre la relation avec le client, le digital doit également permettre de repenser la productivité et l’efficacité des salariés.

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La transformation digitale permet des connexions selon Julien Foussard

Le digital : un outil garant de productivité selon Julien Foussard

Selon Julien Foussard, l’une des forces de la transformation digitale est de permettre aux entreprises de proposer plus que jamais des services personnalisés et du sur-mesure.

Pour cela, il est indispensable que les entreprises fassent un bilan de leur état : quels sont leurs avantages et leurs faiblesses ? Comment se projettent-elle dans le marché ? Quelles sont leurs perspectives de développement ?

L’utilisation des outils numériques doit permettre de répondre aux problématiques de l’entreprise.

Julien Foussard précise alors que les objectifs assignés à l’entreprise doivent être définis stratégiquement en amont.

Il est indispensable que les entreprises définissent des objectifs qui leur correspondent sur le plan du marché à intégrer, des concurrents, des processus ainsi que des valeurs.

Afin d’être la plus concurrentielle possible, l’entreprise doit rester fidèle à son ADN. Par ailleurs, l’introduction de nouveaux outils et de nouvelles méthodes de travail peut provoquer quelques bouleversements au sein de votre organisation, notamment pour vos salariés.

Il est alors indispensable de s’assurer que les changements sont compris par tous. Julien Foussard rappelle que les salariés doivent être intégrés le plus possible aux changements opérés afin de se les approprier.

Il est alors fondamental que le manager s’assure de la compréhension et de l’adaptation de chacun des collaborateurs.

Dans cette perspective, n’hésitez pas à organiser des sessions de brainstorming collectives sur la meilleure façon de mettre en place ces changements au sein de votre organisation conclut Julien Foussard.

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Actualités Tech et startup

Julien Foussard revient sur les levées de fond majeures du secteur de la tech

Spécialiste de la tech et entrepreneur depuis de nombreuses années, Julien Foussard revient aujourd’hui sur les levées de fond qui ont marqué le secteur au cours des derniers mois.

Rappelons également que le secteur de la tech a tiré son épingle du jeu durant la contexte sanitaire lié au covid-19.
Les GAFA notamment ont connu des records de croissance, à l’image d’Apple qui occupe désormais la place de leader à Wall Street.

Les apports financiers obtenus par les entreprises de la tech leur permettent d’accroître leur croissance sur le territoire français ainsi qu’à l’étranger.

Julien Foussard analyse les levées de fond historiques de la tech

Dans les dernières levées de fond particulièrement marquantes dans le secteur de la tech, Julien Foussard aborde en premier lieu celle de Qonto, la banque pour les professionnels qui a levé plus de cent millions d’euros grâce à Tencent et DST Global. Julien Foussard rappelle également que la startup a, depuis sa fondation en 2016, levé plus de 136 millions d’euros.

Autre levée de fonds notable, cette fois-ci dans le secteur du commerce : la startup Wynd qui a mis au point une plateforme multifonctions destinée aux commerçants pour l’encaissement, la logistique ainsi que la préparation de leurs commandes et qui a ainsi récolté 72 millions d’euros.

Dans le secteur des ressources humaines et de la gestion de paie, c’est l’entreprise Payfit qui est parvenue à lever 70 millions d’euros grâce à l’entrée dans son capital de BPI France et d’Eurazeo.

Julien Foussard souligne enfin la levée de fonds d’une autre plateforme dédiée aux services : l’entreprise Younited Credit qui a levé 65 millions d’euros (après une levée de fonds de déjà 40 millions en septembre 2017).

Enfin, deux autres entreprises ont connu des levées de fond de 40 millions d’euros, dans des secteurs très différents : Alan et Lydia.

La première entreprise est spécialisée dans le domaine de la santé puisqu’elle propose une assurance vie destinée aux entreprises et travailleurs en entreprises.
Lydia est quant à elle devenue incontournable dans le service de paiement et devrait grâce à l’argent récolté développer des services inédits tels que l’assurance mobile et les prêts instantanés.

Ces levées de fond s’inscrivent dans un contexte prometteur pour la tech : le secteur prend de plus en plus d’importance et a démontré son caractère incontournable, notamment dans le contexte sanitaire actuel. Pendant le confinement, l’ensemble des services ayant été permis à distance ainsi que l’utilisation des nouvelles technologies se sont révélés indispensables afin de maintenir le contact avec ses proches et de poursuivre ses activités professionnelles.

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La hausse des revenus des GAFA

Julien Foussard revient sur le rôle de la tech pendant le confinement 

Si Julien Foussard avait déjà abordé le rôle et les progrès permis par le digital, notamment pour les entreprises, la période de confinement a marqué un rebond de l’intérêt pour ce secteur.

Les entreprises ayant anticipé le rôle joué par les nouvelles technologies de même que le progrès qu’elles permettent n’ont pas vécu le confinement de la même manière.

De même, les entreprises spécialisées dans la tech, et notamment les GAFA ont démontré leur résistance et confirmé leur puissance.

Tandis que plusieurs secteurs d’activité ont été complètement à l’arrêt, Amazon, Facebook et Apple ont connu une importante croissance de leurs activités.

Le plus gros succès a été enregistré par Amazon qui a connu une hausse de ses ventes de 40% récoltant ainsi 88 milliards de dollars. Julien Foussard souligne par ailleurs que l’entreprise de Jeff Bezos a procédé au recrutement de 175 000 salariés au cours des derniers mois.

Pour Apple, le besoin d’échanges et de connexions avec le monde extérieur pendant le confinement a provoqué une explosion des ventes des produits phares de la marque (Mac, iPhone et iPad notamment) : l’entreprise connaît une hausse de ses ventes de 11% en comparaison avec l’année dernière et des revenus s’élevant à près de 60 milliards de dollars conclut Julien Foussard.  

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Actualités Tech et startup

Julien Foussard analyse la position de leader occupée par Apple à Wall Street

Les géants de la tech ont confirmé leur bonne santé face à la crise : alors que l’économie mondiale est en proie à de nombreuses difficultés induites par le covid-19, les GAFA connaissent des niveaux records de croissance.

Parmi eux, Apple, dont la valeur est désormais plus chère que l’ensemble des groupes du CAC 40 (y compris réunis).

L’enseigne à la pomme est désormais la première capitalisation boursière mondiale avec 1886 milliards de dollars à Wall Street.

Julien Foussard revient sur le record historique d’Apple

Les GAFA continuent de se démarquer. Pendant le confinement dû au contexte sanitaire inédit, leurs produits et leurs services se sont révélés indispensables afin de communiquer avec le monde extérieur et de continuer à consommer.

Facebook, Amazon et Apple ont ainsi profité de résultats exceptionnels. La compagnie de Jeff Bezos ayant même du embaucher 175 000 salariés au cours des derniers mois afin de faire face à la forte demande et alors que la plupart des entreprises licenciaient leurs salariés.
C’est toutefois Apple qui fait désormais les gros titres. Le fabricant de Mac, iPhone et iPad a vu la vente de ses produits exploser pendant le confinement ainsi que l’abonnement aux services tels que le cloud ou apple music.

Ces faits expliquent aujourd’hui les résultats d’Apple à Wall Street et confirment le fait que la tech joue le rôle d’une valeur refuge.

Le titre d’Apple est désormais négocié à 435 dollars environ constituant une capitalisation de 1886 milliards de dollars.

Lors de la séance de vendredi, la firme a réalisé un record inédit en réalisant une augmentation de sa capitalisation de 172 milliards de dollars souligne Julien Foussard.

Apple enregistre ainsi une évolution considérable de sa capitalisation : elle représentait en 2005 à peine 4% du CAC 40 contre 104% actuellement.

La valeur d’Apple représente ainsi plus que l’ensemble du CAC 40.

Julien Foussard souligne que ces résultats déjouent les attentes du marché.

Des résultats inattendus pour Apple selon Julien Foussard

Julien Foussard rappelle que les incroyables résultats d’Apple à Wall Street sont pourtant inattendus.

Les prévisions des analystes envisageaient une hausse des revenus à moins de 53 milliards de dollars pour le troisième semestre. Ils atteignent aujourd’hui en réalité près de 60 milliards de dollars représentant une croissance de 11% sur un an de ses résultats.

Il faut dire que la firme a été pénalisée dans un premier temps par la fermeture de ses magasins sur l’ensemble des marchés géographiques, en raison de l’épidémie de coronavirus.

Dans un second, la marque a finalement profité d’une forte hausse de ses ventes dans le monde entier ainsi que sur l’ensemble de ses activités relève Julien Foussard.

C’est notamment les ventes d’Iphone qui ont connu la plus forte hausse (augmentation de quatre milliards par rapport aux chiffres envisagés par les analystes) pour un total de 26 milliards de dollars.

Ces résultats s’expliquent non seulement par le besoin de connexions, d’échanges et d’interactions entre les personnes confinées chez elle mais également par la mise en vente de l’iphone SE en avril.

Il faut également souligner le regain d’intérêt suscité par les tablettes et les ordinateurs de la marque.

Malgré la grande incertitude qui subsiste quant à l’évolution de la pandémie et ses conséquences sur l’économie mondiale, Julien Foussard souligne que certains analystes envisagent une capitalisation d’Apple à hauteur de 2000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.

Apple a annoncé que l’entreprise allait procéder à un fractionnement de ses actions afin de faire évoluer la valeur d’une action à 100 dollars environ.

Par ailleurs, les futures annonces au sujet de l’Ipad avec écran micro led et l’iPhone 12 et 12 pro devraient à nouveau avoir des répercussions positives sur l’action d’Apple conclut Julien Foussard. 

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Actualités Digital

Julien Foussard aborde l’importance de la data au sein des entreprises

La question de la transformation digitale des entreprises a été plusieurs fois abordée sur ce blog par Julien Foussard.
La crise liée au contexte sanitaire des derniers mois n’a fait que confirmer et accroître le besoin des entreprises de s’adapter aux dernières technologies afin de maximiser leur productivité, leur compétitivité ainsi que leur communication interne.

Julien Foussard aborde aujourd’hui la place occupée par la data dans le digital et la façon dont les entreprises doivent s’en emparer.

Julien Foussard analyse le rôle joué par la data au sein des entreprises

Dans le cadre de leur transformation digitale, les entreprises doivent intégrer non seulement de nouveaux outils, de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles formes de management mais également la data.

Julien Foussard note que la nouvelle place occupée par la data au coeur des transformations des entreprises s’explique par l’évolution du digital en lui-même.
Les premières structures à avoir déclenché en leur sein une transformation numérique pouvaient se contenter de la création d’un site web, alimenté par des pages statiques.

Le développement des réseaux sociaux et de l’interactivité qui y est intimement liée ont obligé les entreprises à s’adapter et à prendre en compte la gestion de volumes de données, de plus en plus importants.

Le secteur du digital est devenu de plus en plus complet et complexe pour les entreprises souligne Julien Foussard. Il intègre aujourd’hui complètement la data et touche tous les secteurs de l’entreprise y compris les décisions stratégiques.

Julien Foussard nomme ce phénomène « data driven » : le fait que les data deviennent partie intégrante de la structure en ayant des conséquences sur le management et la prise de décisions, à partir de l’analyse des données récupérées.

Cette nouvelle façon de travailler, de concevoir les stratégies, de prendre les décisions implique de nombreux changements ainsi qu’une adaptation. En effet, la prise en compte de la data au sein d’une entreprise dans le cadre de la transformation digitale s’accompagne d’une évolution au niveau des ressources humaines. La formation des collaborateurs et le recrutement de nouveaux salariés sont indispensables afin de permettre à l’entreprise de bénéficier de tous les avantages liés à une transformation numérique.

Les entreprises doivent intégrer la data dans leur organisation selon Julien Foussard

Julien Foussard invite l’entreprise à repenser ses besoins

Afin d’être la plus compétitive possible sur le marché, l’entreprise doit non seulement opérer sa transformation digitale mais également posséder les ressources en interne capables de l’aider dans cette transition souligne Julien Foussard.

L’avènement de la data et son utilisation dans de nombreux secteurs et à tous les niveaux implique une redéfinition des missions des collaborateurs, une formation adaptée et le recrutement de nouvelles ressources. Les entreprises souhaitant utiliser les données dans leur quotidien vont être obligées de recruter des data scientists, des data analysts ainsi que des data protection officer de manière à sécuriser leurs données ainsi que leur utilisation.

Si la structure n’est pas ouverte à un recrutement, devront être formés les salariés à l’utilisation des données.
En formant les collaborateurs sur la digitalisation des activités de l’entreprise et en leur expliquant les enjeux du numérique ainsi que son intégration dans les différents métiers, les salariés seront mieux préparés à la transformation digitale et plus à même de se l’approprier.
La formation peut également être très utile pour les managers qui vont devoir s’approprier les codes, le fonctionnement des outils et procéder à une nouvelle répartition des tâches, en fonction des compétences acquises par chacun souligne Julien Foussard.
Par ailleurs, des impacts financier sont également à prendre en compte : le numérique possède un impact global sur la vie de l’entreprise.

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Actualités Tech et startup

Julien Foussard aborde la résistance des GAFA face à la crise

Tandis que la croissance de l’économie mondiale est considérablement touchée par l’épidémie de covid-19, la croissance des GAFA continue de progresser et atteint même dans certains cas des niveaux records.

Les géants de la tech ne semblent pas connaître la crise selon Julien Foussard.

Les GAFA plus puissants que jamais selon Julien Foussard

Alors que l’économie mondiale et la très grande majorité des entreprises peinent à se relever de la crise du covid-19, ayant provoqué un très net ralentissement voire même un arrêt de l’activité de certaines structures, les géants Amazon, Facebook et Apple s’en sortent très bien.

Comme l’a d’ailleurs souligné le fondateur de Facebook, Marc Zuckerberg, sans les GAFA la période de confinement n’aurait pas été la même.

Julien Foussard souligne en effet que les réseaux sociaux, les nouvelles technologies ainsi que le commerce en ligne ont permis de maintenir le lien et la communication avec ses proches ou de continuer à travailler à distance.

Dans cette perspective, les services proposés par les géants de la tech se sont révélés indispensables, répondant au besoin de connexion et d’échanges avec le monde extérieur.

Parmi les firmes connaissant la plus forte hausse de leur activité, Julien Foussard mentionne en premier lieu Amazon : l’entreprise de Jeff Bezos, fondée il y a vingt-six ans a connu pendant le confinement une augmentation de ses ventes de 40% pour un total de plus de 88 milliards de dollars (contre 63 l’année précédente).

Face à une augmentation de la demande, et alors que les magasins physiques ont été contraints de fermer ou de mettre la clé sous la porte, Amazon a du recruter 175 000 salariés au cours des derniers mois.
Malgré les dépenses effectuées par le groupe afin de s’adapter au protocole sanitaire (achats de masques, de gel hydro alcoolique et de tenues de protection pour les équipes), l’entreprise a réalisé un bénéfice de 5,2 milliards de dollars et double ainsi ses résultats par rapport à l’année dernière.
Jeff Bezos n’a pas manqué de saluer les trimestre exceptionnel réalisé par Amazon.

Outre le commerce en ligne, ce sont également les réseaux sociaux qui ont connu une forte progression de leur croissance.

Julien Foussard souligne l’utilisation en masse des réseaux sociaux pendant le confinement

Alors que Facebook craignait une diminution de ses résultats en raison de la baisse de la consommation due au confinement, Julien Foussard souligne toutefois les succès réalisés par le réseau social de Marc Zuckerberg.

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Les succès réalisés par Facebook

Le résultat est en effet inattendu puisque le confinement a en réalité provoqué une hausse des contenus publicitaires et donc des dépenses des annonceurs permettant à Facebook de réaliser des revenus en hausse de 11% par rapport au dernier trimestre. Le réseau social connaît en effet des revenus de plus de 18 milliards de dollars et confirme sa position dominante sur le marché digital.

Julien Foussard souligne toutefois que l’utilisation des réseaux sociaux ne serait pas rendue possible sans le recours aux nouvelles technologies, délivrées en partie par Apple.

Le besoin d’échanger a été marqué pour de nombreuses entreprises ainsi que certaines familles par la nécessité de s’équiper en outils technologiques. La vente de produits tels que les Mac, les iPhone et les iPad a explosé pendant le confinement, de même que les services proposés par la compagnie de Tim Cook à l’image de apple music et du cloud.

Les revenus du deuxième trimestre de l’entreprise s’élèvent ainsi à près de 60 milliards de dollars et connaissent une hausse de 11% en comparaison avec l’année dernière souligne Julien Foussard.

Seul point noir dans la Silicon Valley : la chute du bénéfice de Alphabet (la maison mère de Google) estimée à trois milliards de dollars. Julien Foussard conclut cependant en rappelant que cette firme connaît un bénéfice de sept milliards de dollars.

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Actualités Digital

La transformation digitale au coeur des préoccupations des entreprises selon Julien Foussard

Une récente étude a révélé que 54% des entreprises françaises souhaitaient accélérer leur transformation numérique.

Ce chiffre révèle une prise de conscience de la part des TPE/PME dans les avantages représentés par le digital, notamment après la crise liée au contexte sanitaire.

L’incertitude quant au futur économique et sanitaire étant grandissante, plusieurs entreprises prennent les devants selon Julien Foussard.

Julien Foussard souligne un élan de volonté de la part des entreprises

Pendant la période de confinement liée au coronavirus, les entreprises se sont rendues compte du caractère indispensable des outils numériques.

Ceux-ci ont permis de maintenir le lien, d’établir la communication et le dialogue entre collaborateurs, partenaires et fournisseurs et de continuer à travailler malgré la distance.

Toutefois, un nombre très important de structures se sont retrouvées confrontées à des lacunes en matière d’outils mais également de formation relève Julien Foussard.

Les entreprises souhaitent désormais anticiper et utiliser davantage les outils technologiques et digitaux pour leur avenir.

Julien Foussard souligne ainsi que 54% des entreprises françaises ont déclaré vouloir augmenter leur budget en matière de transformation numérique.

Ce chiffre marque un essor de la volonté des entreprises françaises. À l’échelle mondiale, 70% des entreprises ont déclaré souhaiter maintenir leur effort de dépenses à ce niveau voire même être prêtes à investir davantage. Seulement 19% des répondants ont annoncé souhaiter diminuer leur budget consacré à la transformation numérique.
Par ailleurs, Julien Foussard dresse un constat étonnant puisqu’il apparaît que les domaines rencontrant un retard important en matière de transformation digitale sont aujourd’hui les plus enclins à investir à ce niveau. À titre d’exemple, le secteur du bâtiment comprend 75% de répondants prêts à investir cette année, suivi par les technologies de l’information (58%) et le secteur industriel (55%).

Toutefois, certains secteurs sont en retrait : c’est le cas de l’énergie (37%), des services publics ainsi que des services de distribution (35%).

Julien Foussard souligne une difficulté majeure pour les entreprises qui sont confrontées à un dilemme : la volonté d’investir envers le numérique considéré comme un levier pour une sortie de crise et la nécessité de diminuer leur budget en raison du contexte économique.

Les raisons pour faire un effort d’investissement en la matière sont pourtant nombreuses.

Julien Foussard considère que le digital représente un retour sur investissement majeur

La volonté d’utilisation et de formation aux outils numériques est également éprouvée par les collaborateurs des entreprises puisque 60% des sondés regrettent que leur entreprise n’investissent pas suffisamment dans cette direction.

Julien Foussard note ainsi que les salariés français sont friands de tester les nouvelles technologies de manière à comprendre ce que leur utilisation pourrait changer dans leur façon de s’organiser et de travailler.

Selon eux, le succès de la mise en oeuvre de la transformation digitale au sein d’une entreprise ne peut être atteint qu’à la réunion de deux conditions : le soutien des managers en ce sens dès le début du projet (39%) la définition d’objectifs pragmatiques et clairs (44%) ainsi qu’une technologie performante (43%).

Par ailleurs, Julien Foussard souligne que les nouvelles technologies et leur utilisation vont jouer un rôle primordial au niveau de l’attractivité d’une entreprise ainsi que du recrutement. Les entreprises refusant d’enclencher leur transformation digitale sont vouées à disparaître d’ici les cinq prochaines années, si elles ne changent pas leurs habitudes et n’attirent pas de nouveaux talents.

Le retour sur investissement de la transformation digitale doit ainsi être évalué judicieusement.

Pour conclure, Julien Foussard note toutefois que les entreprises françaises sont plus frileuses que la moyenne mondiale (selon l’étude réalisée sur la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Australie et les pays nordiques).

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La digitalisation accélérée des PME françaises analysée par Julien Foussard

La crise induite par le Covid-19 a joué le rôle d’accélérateur en provoquant un coup d’accélérateur pour les entreprises françaises, considérées comme à la traîne en matière de digitalisation et de transformation numérique.

Le confinement a fait réaliser à plusieurs PME le besoin et l’utilité associés aux outils numériques afin de continuer à promouvoir leurs produits et assurer leurs ventes souligne Julien Foussard.

Comment les PME ont-elles mis en place leur transformation numérique dans l’urgence ?

Julien Foussard considère la transformation numérique comme une urgence pour les entreprises françaises 

Julien Foussard note que la première particularité des petites et moyennes entreprises françaises, malgré leur hétérogénéité, est leur faible intérêt pour la digitalisation de leurs activités. On note en effet, qu’en 2019, pour 87% des chefs d’entreprise la transition numérique n’était pas une priorité tandis qu’en mars 2020 seulement 15% des très petites aux moyennes entreprises françaises proposaient la vente en ligne de leurs produits. Ces chiffres dénotent avec les habitudes de consommation des Français et notamment des jeunes puisque Julien Foussard souligne que 39 millions des consommateurs âgés de quinze ans et plus commandent leurs produits directement sur internet.

Le manque d’appétence des entreprises pour la digitalisation peut s’expliquer faute de ressources humaines, de budget mais également de temps.

Les entreprises françaises, sans prendre en considération l’intérêt représenté par la digitalisation de leurs services, ont donc écopé d’un retard considérable en la matière, qu’elles ont tenté de rattraper en urgence pendant la crise du covid-19. Il apparaît en effet que pendant le confinement de nombreuses PME ont cherché rapidement à construire un site internet ou à créer des profils sur les réseaux sociaux, sans toujours en comprendre ni la logique ni les codes.

Les GAFA ont profité de l’urgence de la situation et de la panique des entreprises françaises pour se saisir de l’opportunité de voler à leur secours. Plusieurs grands groupes tels que Microsoft, Facebook et Google ont ainsi proposé des outils et des programmes numériques pour soutenir les entreprises tels qu’une formation aux outils numériques et aux réseaux sociaux, la création de sites internet ou l’aide à la digitalisation de certains processus.

Julien Foussard souligne par exemple l’initiative de Microsoft qui s’est associé à la Mandarine Acadamy, à Solocal, Qwant ou encore LinkedIn pour son opération « Ma PME numérique » destinée à la formation d’un million de salariés et à l’accompagnement de plusieurs dizaines de milliers de startup sur une période de cinq ans.

Une autre des initiatives à souligner est par exemple l’opération #SoutenonsNosTPEPME lancée par Facebook avec l’octroi de plus de 100 millions de dollars de crédits publicitaires sur ses plateformes afin d’inciter à la digitalisation des entreprises.

L’intérêt des firmes américaines pour la digitalisation des entreprises françaises n’est pas anodin relève Julien Foussard.

La digitalisation des entreprises analysée par Julien Foussard

Julien Foussard analyse l’intérêt des groupes américains dans la digitalisation des PME françaises

Comme souligné précédemment, les GAFA se sont massivement investis auprès des entreprises françaises afin d’inciter à leur digitalisation et de les aider dans ce sens.

Google, par exemple, a également accéléré les « ateliers numériques » destinés à la formation de plusieurs dizaines de milliers d’entreprises tous les ans.

Mais quel est donc l’intérêt des grands groupes américains à s’investir dans la digitalisation des PME françaises ? Julien Foussard nous donne son analyse.

En se rendant indispensables auprès des entreprises françaises grâce à la formation à leurs outils, ceux-ci en font de potentiels clients pour l’avenir voire même des annonceurs, pour les structures fonctionnant grâce aux revenus publicitaires.

Par ailleurs, les multiples initiatives proposées créent un climat dynamique selon Julien Foussard.

Si les entreprises américaines ont pris part au projet, l’Etat français a lui aussi impulsé des dispositifs en faveur d’une transition dès l’automne 2018 avec le portail numérique souligne Julien Foussard.

Au niveau régional également, plusieurs initiatives avaient été développées de manière à provoquer une prise de conscience au sein des PME françaises et un accompagnement efficace sur tous les plans.

Toutefois, Julien Foussard souligne que la digitalisation des entreprises sur l’ensemble du territoire ne sera rendue possible qu’à la condition d’une couverture suffisante du territoire en matière de réseau téléphonique et d’accès à internet. La persistance de nombreuses zones blanches sur le territoire constitue un obstacle important.